Bienheureuse BERNADINE JABTONSKA
« J’aurais voulu accéder à chaque demande, sécher chaque larme, consoler chaque âme en peine, être douce envers tous et particulièrement envers les plus malheureux. » Sœur Bernardine Jabłońska
Qu’est-ce qui résulter d’une rencontre avec un saint ? Des soucis et une vie mise sans dessus dessous… C’est l’expérience qu’a faite Maria Jabłońska après sa rencontre avec Frère Albert.
Cette femme simple et sans instruction particulière est devenue la première mère supérieure de la congrégation des Albertines. Elle aspirait à la contemplation, mais toute sa vie a été un lourd travail auprès des infirmes, des sans-abris et des miséreux. Il y a beaucoup de paradoxes dans la biographie de cette Bienheureuse, en qui Frère Albert Chmielowski voyait « la raison et le cœur ».
Elle n’alla pas à l’école, suivant seulement une instruction élémentaire à la maison. Le véritable tournant de sa vie fut sa rencontre avec le Frère Albert. Elle entra chez les Albertines à 18 ans, prenant le nom de Bernardine. Elle devint responsable d’une maison pour les infirmes à Cracovie et quelques années plus tard, à l’âge de 24 ans, fut nommée supérieure générale du couvent. A son arrivée, la congrégation comptait seulement 41 sœurs dans 6 maisons et à sa mort, 500 sœurs dans 56 maisons.
« La douleur des miens est ma douleur », disait-elle. Avec Frère Albert, elle fonda un refuge pour recueillir les malades et les vagabonds. Elle approfondissait dans la prière son amour pour les pauvres et les exclus.
Elle mourut le 23 septembre 1940 à Cracovie, donnant à ses sœurs cette consigne : « Faites du bien à tous ». Ses reliques se trouvent dans le Sanctuaire Ecce Homo, à Cracovie. Dans la Maison générale des sœurs Albertines, la chambre où habitait, priait et souffrait la bienheureuse co-fondatrice de la congrégation a été gardée intacte. Le Saint-Père Jean-Paul II béatifia cette fille spirituelle de Frère Albert en 1997 à Zakopane.
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