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Bienheureuse EUGENIE SMET

Dernière mise à jour : 1 juin 2020


Fondatrice des Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire (✝ 1871) en religion Marie de la Providence. Marie de la Providence  site des auxiliatrices Née à Lille où elle avait voulu fonder un Institut religieux destiné à se dévouer en priorité aux Âmes du Purgatoire elle est la fille d’Henri Édouard Joseph Smet, négociant et propriétaire lillois et de Marie Pauline Joseph Taverne, la troisième de six enfants. Sa sœur Emma (1828-1910) fut aussi religieuse Auxiliatrice du Purgatoire (Mère Marie de Saint Ignace), elle répondit à des sollicitations qui venaient de Paris. Son Institut connut des débuts difficiles, jusqu’au jour où elle reçut l’autorisation de Rome. Elle orienta ses religieuses vers toutes les tâches qui pouvaient répondre aux besoins multiples des plus défavorisés. Eugénie SMET a choisi comme nom de religieuse Marie de la Providence, nom qui exprime bien le visage de Dieu auquel elle croit et sur qui elle fonde sa vie.Née d’une famille enracinée dans une longue tradition de foi, Eugénie est à la fois une femme de continuité et de rupture dans l’Église de son temps. Elle reconnaît très tôt que Dieu intervient dans son histoire personnelle et la comble de bienfaits, se révélant ainsi comme Providence. La relation d’Eugénie à Dieu est une relation de confiance et d’abandon total, fondée sur la certitude, acquise par l’expérience, que Dieu lui est fidèle. Toute sa vie, elle lira les événements qui surviennnent comme des signes que Dieu lui donne pour lui faire connaître sa volonté.Animée d’une foi qui déplace les montagnes et d’un amour de la vie communicatif, elle attend tout de Dieu et désire en retour tout lui donner. Elle s’y emploie par de multiples activités, mais aucune ne répond à ce qu’elle cherche : aider tous les hommes, quels qu’ils soient, à rencontrer Dieu. Pourtant un chemin va s’ouvrir : grâce à la mystérieuse solidarité qui unit les vivants et les morts, Eugénie découvre qu’il est possible de se mettre, d’un même mouvement, au service des « plus délaissés de ce monde et de l’autre ». Elle exprime sa foi à travers la piété de son temps. Or le XIXe siècle est une époque fortement marquée par la dévotion aux âmes du Purgatoire. Cette dévotion s’exprime souvent par une insistance sur la nécessité de souffrir et d’expier en ce monde, pour abréger les souffrances après la mort. Eugénie découvre très jeune une telle dévotion, mais elle la transforme de l’intérieur, en reconnaissant le mystère du Purgatoire comme celui d’une expérience radicale de l’amour. Elle peut alors fonder un Institut ayant pour tâche principale de permettre à tous les hommes, vivants et morts, de faire l’expérience de la rencontre de Dieu comme expérience de l’amour. Dans cet esprit elle invite les Auxiliatrices à ne pas se lier à une œuvre particulière et à ne se laisser arrêter par aucune frontière pas même celle de la mort. La mission est universelle : « aider à tout bien quel qu’il soit  » ; «  aller des profondeurs du Purgatoire jusqu’aux dernières limites de la terre  ». Elle reçoit comme un don de Dieu ce qui lui permet de prendre réellement corps : l’insertion dans une grande tradition spirituelle, celle dont saint Ignace de Loyola fut l’initiateur. "Que la charité envers les âmes souffrantes s’unisse intimement chez Eugénie Smet à l’apostolat le plus concret, le plus actif, le plus universel, voilà sans aucun doute un trait saillant de sa physionomie spirituelle et le cachet particulier que Dieu voulut lui donner" Pie XII Marie de la Providence - site des auxiliatrices "...Les soins gratuits des pauvres à domicile constituent l’activité principale de l’institut naissant, auquel les laïcs sont, dès le départ, associés..." Pie XII l’a béatifiée en 1957. À Paris, en 1871, la bienheureuse Marie de la Providence (Eugénie Smet), vierge, qui fonda la Congrégation des Auxiliatrices du Purgatoire, dans une totale confiance en la Providence.

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