Mot du père Franz - Messes du 12 au 27 janvier 2019
En recevant le baptême, Jésus reçoit en même temps son identité de la voix qui vient du ciel : « C’est toi mon Fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. » C’est aussi le point de départ de sa mission. Tout au long de son ministère, il aura à annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, à pardonner, à guérir. Il fera renaître l’espérance là où il n’y en avait plus. Il s’intéressera à tout l’homme et à tout homme. En se faisant baptiser, lui qui est sans péché, il se mêle à la foule des pécheurs venue chercher une nouvelle vie auprès de Jean le Baptiste sur les rives du Jourdain, ce fleuve symbole de vie comme les grands fleuves de l’époque que sont le Nil, l’Euphrate et le Tigre. Tout baptisé reçoit son identité de fils et fille de Dieu dans le geste du baptême. Cette identité doit être pour nous une force, une inspiration et une confiance dans la vie quotidienne. Il reste à se demander, en cette Année de la foi, ce que nous faisons de notre baptême. Si le baptême est un don de notre identité véritable, il est aussi un engagement à une vie fidèle. Au moment où Jésus est nommé par le Père comme le Fils unique, il est envoyé porter la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Son identité implique immédiatement une mission. Il en est de même pour chacun d’entre nous. Notre identité s’incarne dans nos tâches quotidiennes, dans nos responsabilités, quelle qu’en soit l’ampleur. Dans notre baptême, il y a tout un potentiel de vie, de foi, d’espérance et d’amour. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Notre carte d’identité est un ordre de mission et la promesse de notre baptême est de vivre notre identité dans la fidélité.
Entendons de manière toujours nouvelle cette parole du Père : « tu es mon fils (ma fille) bien-aimé (e). Cette voix nous parlera toujours ! Nous sommes et nous serons toujours les fils et les filles bien-aimés de Dieu. A nous de l’annoncer et à le crier à tous nos frères : malgré les épreuves et les aléas de la vie, vous serez toujours les fils et les filles bien-aimés du Père, en toi j’ai mis tout mon amour. Alors… qu’avez-vous fait de lui !
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