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Mot du père Franz - Messes du 22 septembre au 06 octobre 2019

Trop complexés par la richesse, les cathos ? Par moment, on pourrait le croire ! Les lectures de ce dimanche nous invitent à replacer l’exigence au bon endroit. Tout d’abord, il n’y a qu’un seul Dieu. Ce qui signifie que tout ce qui n’est pas le Père, le Fils et le Saint Esprit, c’est une idole ! Seul Dieu peut sauver et toute vie vient de lui. Ensuite, Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. Si le salut est universel, « les riches » en fortune, en culture, en pouvoir ne peuvent pas en être exclus ! Pas plus que les pauvres de toute sorte. Pour finir, c’est à nous de choisir celui ou ce que nous voulons servir. Servir… Commençons par reconnaître nos richesses, aussi petites soient-elles. Pas besoin d’avoir la foi pour mettre notre avoir, notre savoir, notre pouvoir au service des autres. La responsabilité et le bon sens du vivre-ensemble nous donnent mille occasions de partager avec ceux qui sont dans le besoin. Besoin de fraternité, d’être écouté, se sentir respecté, sentir qu’on a du prix aux yeux de quelqu’un, que la fin de vie peut être belle… La foi en Jésus Christ change radicalement la relation à la pauvreté. Lui, qui de riche s’est fait pauvre pour nous révéler le Père, fait du dépouillement, le mouvement essentiel de l’expérience de la Résurrection. Se dépouiller, c’est laisser le Christ nous enlever les parasites qui freinent notre vie, notre bonheur. C’est laisser le Christ pauvre de cœur vivre en nous. C’est lui demander de nous rendre capables d’aimer les pauvres comme lui-même les a aimés. Aimer… L’amour des autres, inspiré par Dieu, aboutit nécessairement à l’action. Pourrions-nous nous dérober à l’invitation qui nous est faite de vivre la charité ? Sachons donner suite à l’exhortation de saint Paul : prions pour tous ceux et celles qui acceptent de servir, d’être attentifs aux pauvres et d’essayer d’aimer comme on le peut, mais avec la force même du Christ.

+Franz

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