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Saint BRAULIO EVÊQUE


Aujourd’hui mémoire facultative de S. Cyrille, évêque, docteur de l’Église mais nous fêtons aussi,

SAINT BRAULIO, EVÊQUE ET CONFESSEUR. VIIe Siècle.

— Braule, évêque de Saragosse, donna dès l’âge le plus tendre des marques insignes de ce qu’il serait un jour par sa sainteté et sa doctrine : car, entre les mains de ses excellents parents, qui lui donnaient une éducation chrétienne et distinguée, il fit tant de progrès dans la pratique de la vertu, que, par la gravité de ses moeurs et par sa chasteté, il paraissait déjà un homme parfait. Confié ensuite à saint Isidore, évêque de Séville, pour être formé à la connaissance des lettres, il obtint d’abord la faveur d’être regardé par lui comme un fils bien aimé ; et plus tard il se concilia l’estime de son maître au point qu’Isidore s’en rapportait á lui du soin de corriger ses ouvrages et de les mettre en ordre. L’opinion qu’on avait partout de la sainteté de Braule croissant de jour en jour, il fut promu au rang d’archidiacre, fonction dont il s’acquitta en digne vicaire de l’évêque, et avec tant de zèle et de sagesse, qu’il fut jugé digne de recevoir le sacerdoce. Après la mort de Jean son frère, lequel était devenu d’abbé évêque de Saragosse, et qui avait brillé sur ce siège par sa science et sa piété, Branle, sur qui Dieu lui-même prit soin de réunir les suffrages unanimes du clergé et du peuple, fut élu pour lui succéder. Il mit au nombre des soins les plus importants de son ministère un zèle et nue ardeur extrêmes à conserver et à défendre la foi, ainsi que la discipline. On .le vit au quatrième concile de Tolède, où t’ut réglée pour la suite la forme dans laquelle devaient être tenues ces assemblées. Il y parut au milieu des pères les plus illustres, et s’y distingua par son application à partager les travaux de son ancien maitre Isidore. Ayant survécu à ce saint évêque, il fut la lumière du cinquième et du sixième concile de Tolède, et mérita d’être chargé de la rédaction des actes et des canons. La célébrité qu’il acquit par ce travail et par ses autres oeuvres lui a mérité les éloges de saint Ildephonse. Branle ne fut pas moins utile à son église par ses exemples que par l’excellence de sa doctrine. Juge sévère de sa personne, il soumit son corps à une mortification continuelle, et préserva son àme de tous les vices, et principalement de l’orgueil. Il était d’une si profonde humilité, que, dans le temps même où il s’attirait tous les regards par l’éclat de ses hautes vertus, il se croyait le plus grand des pécheurs, et n’attribuait qu’à son indignité les guerres, la famine, la peste et toutes les autres calamités de son époque. Au milieu de tant de soins et des maux les plus accablants, rempli d’une force invincible, il n’interrompit jamais ses saints travaux, et se livra toujours au ministère de la prédication de la parole de Dieu. Dans les temps les plus difficiles il rebàtit de fond en comble unie ancienne basilique appelée autrefois l’église des Saintes-Masses. Enfin, accablé de vieillesse et comblé de mérites à cause des services qu’il avait rendus à l’église, il quitta ce monde pour le ciel, après environ vingt ans d’épiscopat. Six siècles après sa mort, son corps fut re. trouvé dans la basilique de Sainte-Marie-de-la-Colonne, d’après une révélation du saint évêque Valère, et traits, porté sous l’autel principal, où il est encore pour les peu.. pies l’objet d’une très-grande vénération. (Espagne).

— Nous ne nous tromperons jamais en pensant que nous sommes de très-grands pécheurs.

PRIÈRE. — Seigneur, accordez votre éternelle protection h l’Église, que vous avez voulu fortifier par le zèle, la science et les exemples du bienheureux Branle , votre confesseur et votre pontife Ainsi soit-il.

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