Saint Léger
Dernière mise à jour : 1 juin 2020
Saint Léger Evêque d’Autun (✝ 679) Issu d’une vieille famille franque de la région de Poitiers, apparenté aux nobles burgondes, bon évêque d’Autun à partir de 663, il est mêlé de très près aux luttes entre la Burgondie (Centre et Est de la France) et la Neustrie (Nord de la France). Contre la tendance centralisatrice de la Neustrie, il défend les usages et l’autonomie de la Bourgogne. Mais Ebroïn, le maître du palais de Neustrie assiègera Autun. Pour épargner la famine à sa ville, saint Léger se livre. Il a les yeux brûlés et la langue coupée. Un synode convoqué par Ebroïn le déclare ’prêtre indigne’ et il est interné chez des religieuses. Deux ans après, il sera assassiné, dans une forêt, non loin de Fécamp. Un autre synode le réhabilitera et lui donnera le titre de martyr. ’La complainte de saint Léger’, écrite en 970, sera l’un des tout premiers textes littéraires de la langue romane, qui commence à devenir une langue populaire. Cinq communes portent son nom en Saône-et-Loire et un grand nombre en France... dont Saint-Léger-sur-Dheun 71 510 Saint-Léger-sous-Beuvray 71 990 Saint-Léger-du-Bois 71 360 (Saône-et-Loire) 17800 Saint-Léger (Charente Maritime) Trith-Saint-Léger 59125 dans le Nord... Voir le site de Saint-Léger-les-Paray et les vitraux du chœur de l’église Saint Léger à Custines (54) classé monument historique... et Paroisse Saint-Léger en Saint-Maixentais - Diocèse de Poitiers ’Son corps est ramené à Saint-Maixent et placé dans une église Saint-Léger, proche de l’abbatiale.’ Saint Léger, évêque d’Autun - paroisse du val de l’Escaut St Léger sous Beuvray - homélie du dimanche 4 octobre 1998 Un internaute nous signale que saint Léger fut assassiné à Lucheux dans la Somme, à la limite du Pas-de-Calais dans l’actuel bois du Cherchin (Sarcin) où se trouve une chapelle à son nom près d’un puits. C’est pour cette raison que le village voisin s’appelle Sus-Saint-Léger... ’C’est en forêt de Lucheux, tout près de Sus St Léger, qu’il aurait été décapité le 2 octobre 678’ (Sus-Saint-Léger 62810) Né vers 616, mort près de Lucheux vers 679. De noble famille franque, Léger fut élevé à la Cour de Burgondie. Ordonné prêtre, il fut archidiacre de Dido, son oncle, évêque de Poitiers. Vers 663, il devint évêque d’Autun. Il rétablit l’ordre et la paix dans son diocèse. Défenseur des usages et privilèges de Burgondie, il fut en butte à la haine d’Ébroïn, maire du palais de Neustrie. Ce dernier le fit assassiner, après l’avoir fait torturer. Le drame eut lieu un 3 octobre vers 679-680. (source : Saints du Pas de Calais - diocèse d’Arras) Sur le territoire d’Arras, en 679 ou 680, la passion de saint Léger, évêque d’Autun. Il fut en butte à la haine d’Ébroïn, maire du palais du roi de Neustrie Théodoric, qui le fit assassiner, après lui avoir fait crever les yeux et subir d’autres tortures. Avec lui on vénère la mémoire de son frère saint Gérin, martyr, lapidé deux ans auparavant sur l’ordre du même Ébroïn. Martyrologe romain
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