Sainte AIMEE
Dernière mise à jour : 1 juin 2020
Sainte Aimée Nièce de sainte Claire d’Assise (✝ 1252) Née en 1193, Claire d’Assise est issue de la riche aristocratie italienne qu’elle quitte pour adopter le mode de vie de François d’Assise. Pour cela, elle renonce à épouser l’homme important que ses parents lui destinent. Et quitte le foyer familial à l’âge de 18 ans pour se consacrer à sa vocation. Elle rejoint en secret les frères mineurs dans la petite église de Portioncule, le soir des Rameaux, en 1211. Sainte Claire laisse François d’Assise lui couper les cheveux. Elle revêt l’habit de pénitence de toile rêche. C’est à cet instant qu’elle devient l’épouse du Christ et lui consacre entièrement sa vie. Amitié spirituelle Claire d’Assise trouve en saint François un maître et développe avec lui une profonde amitié fraternelle et spirituelle. Ce dernier écrit d’ailleurs "Il est beau de pouvoir aimer sur terre comme on aime au ciel, et d’apprendre à s’aimer en ce monde comme nous l ferons éternellement dans l’autre". Dans ses lettres à Agnès de Prague, fille du roi de Bohème, qui souhaite suivre ses traces, elle parle de Jésus avec des expressions nuptiales. Elle évoque l’Amour suave de Dieu et son charme exquis, "Il vous serre déjà dans ses bras, lui qui a orné votre poitrine de pierres précieuses". Vie communautaire Après une première expérience monastique de quelques mois, claire s’établit avec ses sœurs dans un petit couvent que les frères mineurs ont organisé à leur intention dans l’église Saint-Damien. Elle y mourra en 1253, ayant été la première femme à avoir rédigé une règle écrite. Cette règle soumise à l’approbation du pape, veillait à ce que le charisme de saint François d’Assise soit conservé dans les communautés féminines de plus en plus nombreuses. La vie de communauté s’organise autour du travail de leurs mains (elles ne reçoivent pas de dons), dans une radicale pauvreté (elles ne peuvent posséder aucune propriété matérielle), une profonde humilité, et la confiance totale dans la Providence divine. Cette confiance et la foi de la sainte est si forte que des faits prodigieux surviennent. Par l’ostentation du saint sacrement, elle éloigne des mercenaires sarrasins sur le point d’attaquer le couvent de Saint-Damien et de piler Assise. Cela pousse le pape Alexandre IV à la canoniser deux ans après sa mort, en 1255.
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