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Sainte JULIE BILLIART


Sainte Julie Billiart. Julie (Marie-Rose-Julie Billiart est son nom complet) est née à Cuvilly, en France, le 12 juillet 1751.

Dieu avait fait don à Julie d’une relation très étroite avec Lui. Le don particulier qu’il lui fit était une confiance unique en sa bonté, exprimée dans sa phrase caractéristique : "Qu’il est bon le bon Dieu !"

La confiance en la bonté de Dieu est le principe de foi sur lequel Ste Julie, à l’âge de 53 ans, fonda une congrégation religieuse, les Sœurs de Notre-Dame de Namur. Elle passa les 12 dernières années de sa vie à prendre soin des sœurs, à fonder des écoles et des maisons – et par-dessus tout, à faire connaître la bonté de Dieu.

Elle mourut le 8 avril 1816 et fut canonisée par l’Eglise le 22 juin 1969. On la fête le 13 mai. Des voleurs dévalisent le magasin familial et attaquent le propriétaire

Alors que Julie était une jeune fille à Cuvilly, en France, son père fut attaqué. Des voleurs lui dérobèrent beaucoup d’étoffe et de tissu dans son petit magasin. En réponse à cette crise familiale, l’entreprenante Julie emporta une partie du tissu restant vers une ville voisine, où elle réussit à le vendre.

L’attaque contre son père la traumatisa cependant et, peut-être suite à cela, elle devint progressivement paralysée physiquement. Finalement, elle éprouvait de grandes difficultés pour parler. Sa paralysie dura 22 ans. Malgré cette épreuve et d’autres, Julie continua à faire confiance au "bon Dieu". Julie échappe à la mort dans une charrette de foin !

La situation n’aurait pu être plus dangereuse. Julie Billiart était paralysée, totalement dépendante de ses ami(e)s et particulièrement de sa nièce Félicité. Malgré sa position vulnérable, elle devait dire la vérité : les prêtres qui avaient prêté un serment soutenant les révolutionnaires français avaient tort, et c’était mal d’accepter leur ministère. A un moment donné, pour sauver sa vie, les ami(e)s de Julie la cachèrent dans une charrette de foin et l’emmenèrent vers la sécurité à Compiègne en France. La femme paralysée pendant 22 ans est guérie

Même alors qu’elle était paralysée, Ste Julie attirait des personnes grâce à sa conscience inspirée de Dieu et des choses de Dieu. Elle les attirait par sa sagesse et sa bonté, et par sa joie au milieu de la souffrance. Elle les accueillait dans la chambre que des ami(e)s lui avaient fournie dans leur maison. Elle donnait aux visiteurs ce qu’aujourd’hui nous appellerions probablement "direction spirituelle" ou formation dans leur relation avec Dieu.

Lorsque Julie et Françoise Blin de Bourdon fondèrent les Sœurs de Notre-Dame de Namur, elle était toujours paralysée. Quelque temps plus tard, un prêtre qui était ami de la communauté l’invita à faire avec lui une neuvaine au Sacré-Cœur de Jésus. Son intention, non exprimée, était la guérison de Julie. A la fin de la neuvaine, le prêtre lui commanda de se lever et de marcher. Elle le fit – et Julie ne s’arrêta jamais de voyager, faisant souvent des kilomètres à pied sur les routes de France et de Belgique pour visiter ses filles spirituelles. Des centaines sauvées de la vie à la rue

Julie comprenait que l’éducation des filles était avantageuse, non seulement pour les filles elles-mêmes, mais aussi pour leurs familles. Dieu l’appelait avec les Sœurs de Notre-Dame pour répondre à ce besoin particulier de l’époque. Avec les ressources financières de Françoise Blin de Bourdon, cofondatrice de la congrégation, Julie ouvrit des écoles gratuites pour les filles qui vivaient en pauvreté. Elle ouvrit aussi des externats pour les filles de la classe moyenne et des pensionnats pour les riches, ces deux types d’écoles soutenaient les écoles gratuites. Des sœurs chassées du diocèse – et dans le monde !

L’évêque d’Amiens, en France, pensait que les Sœurs de Notre-Dame (de Namur) n’appartenaient qu’à un seul diocèse – le sien à Amiens ! Ste Julie savait que Dieu l’appelait bien au-delà de ces frontières. L’évêque finit par la chasser d’Amiens. Ce fut une période très pénible pour Julie, Françoise et les sœurs. Julie laissa chaque sœur libre de choisir soit de rester à Amiens – et de se séparer de la congrégation originelle – soit d’aller avec elle. La plupart des sœurs choisirent d’aller avec elle, et elles trouvèrent un foyer dans le diocèse de Namur en Belgique.

Ste Julie était restée fidèle à la vision que Dieu lui avait donnée pour la congrégation. Aujourd’hui les Sœurs de Notre-Dame de Namur continuent ce ministère d’éducation, à la fois dans les écoles et selon des modes moins structurés. Dans 17 pays sur cinq continents, des Sœurs de Notre-Dame de Namur continuent leur mission originelle de proclamer la bonté de Dieu et d’éduquer pour la vie.

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