VOYANCE ET OCCULISME
Dans les pratiques occultes et le paranormal, nous avons abordé le culte des anges, les dangers de l’astrologie, de la voyance et de la divination. Continuons notre chemin en abordant les Esprits des morts… Esprits des morts, fantômes, spiritisme… Le Christ est ressuscité une fois pour toutes ! Si les esprits des morts sont incapables de communiquer avec nous directement, il existe un lien de communion entre eux et nous, un lien puissant, celui de l’amour et de la prière dans la Communion des Saints. Le chrétien, sûr de la résurrection des morts, n’a pas besoin du spiritisme pour rejoindre ses frères aînés dans le mystère de la Communion des saints. Il est évident qu’ils sont avec nous, qu’ils veillent sur nous, qu’ils intercèdent pour nous. Et quand ils nous contactent, c’est uniquement parce qu’ils ont besoin de notre aide (jamais l’inverse ! Un mort ne nous contactera pas pour nous aider : il agira mais ne cherchera jamais à ce qu’on lui impute son soutien). Par exemple, une âme qui erre parce qu’on ne lui a pas montré la lumière au moment de sa mort (par le drame des enterrements civils ou uniquement des bénédictions… sans la lumière de la messe, le mort est laissé sur ses propres forces… ).Comme nous n’avons pas une religiosité forte et fidèle, la plupart reste comme coincé sur terre, cherchant la sortie dans le noir. Alors, ils restent greffés à un lieu connu afin de ne pas se perdre définitivement, un peu comme un aveugle restera dans un lieu qu’il connaît pour ne pas se perdre… Dans ce cas, oui : un mort est très pragmatique : s’il nous contacte –toujours par des signes, des présences invisibles, des sensations…- jamais directement, c’est parce qu’il a besoin qu’on lui montre le chemin. Mais jamais il ne nous contactera pour nous aider !
Nous savons que le jour viendra, au terme de l’histoire, où Dieu fera toutes choses nouvelles et où les âmes séparées retrouveront le corps pour lequel elles sont faites et pourront ainsi vivre pleinement dans leur humanité transfigurée en gloire. Les esprits, que l’on dit si avides de communiquer avec les humains, empruntant même le téléphone ou la télévision, parfois, et qui sont capables d’agir sur la matière comme les songes ou la pensée, ces esprits ne sont pas des âmes errantes, mais tout simplement des démons qui tentent de séduire les humains en quête d’informations sur l’au-delà. Lorsque la flamme de la résurrection s’est éteinte, tout espoir est bon à saisir, toute voix issue de l’autre côté du voile est écoutée religieusement, comme parole d’Evangile !, et les anges déchus prospèrent… Oui, le démon est capable, quasi parfaitement, d’imiter, de reproduire, d’innombrables éléments ou formes naturelles jusque dans certaines expériences particulières de spiritisme. Il est vrai qu’une véritable séance de spiritisme ou de nécromancie n’est pas formellement une expérience qui relève du satanisme ou des pratiques sataniques. Le channeling (littéralement « canalisation » est un terme américain de la littérature New-Age qui désigne un procédé de communication entre un être humain et une entité appartenant à une autre dimension, que ce soit un ange, un « maître ascensionné », une entité du plan astral, une divinité, un extraterrestre, etc.) non plus, ni l’occultisme ou encore des pratiques telles que des expériences avérées de médiumnité ou de chamanisme. Mais en réalité, une emprise démoniaque est souvent à l’origine, de façon plus ou moins sous-jacente derrière chacune de ces pratiques.
Si la Parole de Dieu et l’Eglise mettent si sévèrement en garde les chrétiens contre toute curiosité dans ce domaine, c’est par principe de précaution : c’est pour les préserver de l’aliénation qui suit immanquablement la participation à ce genre de séance. La destinée de l’homme est de devenir temple de l’Esprit Saint (1 Co 3,16) et non le repaire des démons (mauvais esprits !) se faisant passer pour des « esprits des défunts ». L’Adversaire est habile à appâter notre curiosité, à nous conseiller au jour le jour, et quand le masque tombe… c’est trop tard. L’Eglise à cet égard réclame la plus grande prudence : le spiritisme fait intervenir des entités qu’on ne peut pas contrôler et dont on va devenir dépendant. Dans les phénomènes qui touchent aux démons, on trouve ce que l’on appelle des « portes d’entrée ». Une fois ouverte, comment la refermer ? C’est très difficile, surtout après la période faste de la fin du 19ème S, où la mode était d’ouvrir ces portes… Une fois les aînés décédés, la famille continue de se déployer dans les générations mais ces portes restent ouvertes et laissent passer des siècles après, des entités qui nous veulent du mal. L’homme est fragile. Il peut ouvrir des portes à ces entités spirituelles mauvaises qui vont entrer dans sa vie, son corps, sa famille, son psychisme jusqu’à l’aliéner. Le spiritisme est une forme d’invocation qui attire le mal et le Malin. Et Dieu sait qu’il est malin…
La pratique du spiritisme est fascinante mais destructrice. Beaucoup de jeunes qui ont participé à de nombreuses séances sont profondément atteints dans leur psychisme. L’Eglise l’explique de manière très simple : lorsqu’on invoque les morts, on utilise notre liberté pour ouvrir une porte que ces entités ne peuvent pas ouvrir d’elles-mêmes. On entre alors en contact avec des esprits mauvais qui prennent la place de nos morts, les empêchent d’agir pour nous aider, et s’immiscent dans notre psychisme. C’est un terrain privilégié pour les mauvais anges, menteurs. Et ils surfent sur le désir inconscient de religiosité de chaque personne humaine qui, même si c’est nié, existe et travaille le cœur de chacun. L’homme risque l’aliénation et il risque de se faire manipuler par des esprits dont il ne peut discerner la provenance…
Guérisseurs, don de guérison.
Nous retrouvons ici une conception de la médecine pénétrée de magie, d’animisme, où certains praticiens s’arment de pendules, imposent les mains, parlent d’énergie, de magnétisme ou d’onde. Ici, ne sont pas concernés ceux qui ont du fluide (comme guérir des zona ou enlever le feu), à une condition : c’est qu’ils n’invoquent pas de saint ou Jésus. Dans ce cas, ils prennent sur eux la maladie ou le feu et doivent trouver leur méthode pour se l’enlever eux-mêmes sous peine de risquer leur vie pour nous. Ces personnes ne demandent jamais d’argent et le font par pure charité. Et cela fonctionne car il y a des personnes qui ont du magnétisme et peuvent transférer un mal de quelqu’un vers eux-mêmes.
Non, il s’agit de voir que dans certaines médecines dites naturelles, des entités supérieures sont sollicitées pour obtenir des guérisons. Ce peut être un magnétiseur, un guérisseur, mais aussi un kinésithérapeute ou ostéopathe, qui pendant la consultation, imposent les mains sur leurs patients et récitent des formules. Généralement, ces pouvoirs sont développés dans une recherche ésotérique ou occulte.
Les praticiens s’initient à une « approche » médicale et thérapeutique souvent qualifiée d’holistique (c’est-à-dire qui prend en compte l’ensemble de l’homme, le corps et l’âme, ce qui en soi n’a rien de contestable, bien au contraire, car l’Eglise n’a jamais cessé de préconiser une médecine humaine, complète, proche des patients), mais qui, dans les faits, va bien au-delà.
Parce que l’on ne connaît pas les puissances invoquées pendant ces séances, l’Eglise récuse tout comportement de ce type. Même dans le cas très populaire du « don » pour éteindre le feu. Elle invite tout patient qui devrait se trouver dans de telles situations à faire en sorte que cela ne se reproduise pas, et dans le cas où il s’y trouverait, à prier en silence Jésus. Le motif est toujours le même : principe de précaution et parce que nous sommes le temple de l’Esprit Saint. S’agissant des dons (guérisons et autres), l’Eglise nous donne des clefs de discernement : tout d’abord, ne jamais accepter qu’une invocation soit faite sur nous. Si tel est le cas, changez de guérisseur ! Ensuite, n’oublions jamais qu’on ne peut pas utiliser ces dons à notre profit, ni même pour le bien des autres, sauf si c’est Dieu qui donne, dans certaines circonstances très particulières, comme la prière de groupe, pour le bien de l’ensemble de la communauté et de manière temporaire, ce que l’Eglise appelle un « charisme de guérison ».
Souvent, on me dit : mais, mon père, ça fonctionne, ça enlève le feu ! Mais bien sûr que ça fonctionne… Personne n’a mis cela en doute mais… savez-vous qui est de l’autre côté du fil pour agir ? Moi non… Si c’est du simple fluide, pourquoi pas mais avec prudence. Le Malin est vraiment malin. Si je veux vous faire du mal, je ne vais pas arriver en vous disant : « je te veux du mal » mais au contraire, je vais devenir essentiel dans ta vie. Je te guéris et je deviens ton meilleur ami. Parce que plus j’aurai pénétré dans l’intimité de ton cœur, plus je pourrai te faire du mal en profondeur !!
Alors quand on ne sait pas… prudence, prudence ! Et jamais de formule ou d’invocations, ni d’imposition des mains…
+Franz
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