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Berganty

Les clochers de la paroisse

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FERMÉE

La paroisse Saint-Martin de Berganty était dans l’archiprêtré de Saint-Cirq-la Popie et de plus annexée à l’archiprêtré lui-même ; mais dans les plus anciens pouillés (fin du XIIIè ou début du XIVè) quoique unie à l’archiprêtré, elle est mentionnée à part, ce qui semble bien démontrer que le vicaire de l’archiprêtre faisait là sa résidence.

Et nous en avons une preuve dans une pièce assez curieuse qui se rapporte au temps de l’hérésie albigeoise. C’est une bulle par laquelle Grégoire IX demande à l’évêque de Toulouse de pousser celui de Cahors à donner une autre cure au recteur de l’église de Bregantino, Hugues, qui avait de graves difficultés avec les parents de plusieurs femmes hérétiques arrêtées sur sa dénonciation, et dont deux avaient été brûlées.

Mais nous n’avons pas jusqu’à la Révolution d’autres noms de curés. Les registres paroissiaux de Saint-Cirq pourraient donner quelques noms des vicaires qui faisaient le service. Il y a à Berganty des registres de 1693 à 1793.

Au concordat, Berganty fut érigé en succursale, avec son ancien territoire et son premier desservant fut M. Pélaprat (1803).

En 1809, on lui attribue les villages de Mas de Fize, Pech Lamary, Guilhem, Nuc, les Bories Gourdonnaises.

L’église de Berganty, de date imprécise a été agrandie en 1859 ; le clocher est de 1888. Une tradition ? veut qu’il y ait eu là un couvent de Chartreux !

En tout cas, il dut y avoir quelques prêtres obituaires, si nous en jugeons par le nom du terroir des Clergues près du mas de Guillague.

Il y eut une famille du nom de Berganty. Du moins il y a un Pierre de Berganty, nommé avec divers gentilshommes de la contrée, comme Raymond Barasc, qui avaient commis d’atroces violences contre les moines de Cardaillac. L’affaire fut portée, en 1291, à l’archevêque de Bourges, Simon de Beaulieu, au moment de sa première visite métropolitaine dans le diocèse de Cahors.

En 1259, Fortanier de Gourdon, hommageant au comte de Toulouse, Alphonse de Poitiers, dénombrait ses bories qui sont près de Berganty. Ce sont les bories gourdonnaises.
Au point de vue seigneurial, Berganty dépendait du vicomte de Calvignac. En 1503, Raymond de Caussade, sieur de Puicornet, vicomte de Calvignac, dénombrait la terre de Brégantin comme membre de sa vicomté mais il en cédait la seigneurie directe, et la même année, plusieurs seigneurs hommageaient chacun pour sa part de Berganty ou plutôt par indivis tous ensemble : Antoine de Malroux, garde de la monnaie du roi à Villefranche de Rouergue, noble dame Marguerite de Saint-Amans, veuve de noble Pierre Durieu, et Jean Colomb, de Villefranche. De Villefranche était aussi, croyons-nous, noble P. Durieu.

Le 15 février 1643, noble Bertrand de Saunhac de Belcastel est dit seigneur de Berganty dans le contrat de mariage de sa fille Elisabeth avec noble Pierre de la Porte, seigneur de Larnagol.

bullet_b.gif (912 octets) Communauté

Berganty dépendait au point de vue judiciaire de la sénéchaussée de Cahors, au point de vue financier de l’élection et de la subdélégation de Cahors.

On a conservé son cahier de doléances. C’est, à peu de chose près, celui d’Arcambal. La seule chose à peu près personnelle, c’est que la moitié de la dîme de cette communauté avait été donnée au collège Pélegri avec la charge de recevoir deux enfants de la paroisse pour jouir des places dudit collège, charge qui est sans exécution depuis la translation à Toulouse de l’Université de Cahors (art. 8).

PERSONNES RELAIS

Pas de personne relais pour ce clocher. Merci de contacter directement le secrétariat de la paroisse.

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