Limogne : une nouvelle dynamique pastorale souffle sur la paroisse

L'ensemble paroissial Notre-Dame Causse & Vallées a tenu, samedi 30 août au presbytère de Limogne, une rencontre décisive pour son avenir. En présence de nombreux relais de villages et sous la conduite de l’abbé Luc DeanJean, vicaire général ; le Père Ferdinand Hien, prêtre fidei donum venu du Burkina Faso, a présenté la réorganisation de la pastorale, appelée à donner un nouvel élan à la vie chrétienne sur tout le territoire.

Un prêtre référent pour Limogne

Arrivé au printemps dernier, le Père Ferdinand a reçu la mission de prêtre référent pour Limogne, sous l’autorité du curé de Cajarc, l’abbé Jean-Pierre Rigal. Son rôle : relancer et restructurer la pastorale fragilisée il y a plus d’une année. « Je viens humblement, avec mes limites, mais avec le désir de bâtir avec vous une Église vivante et fraternelle », a-t-il confié devant l’assemblée.

Une liturgie vivante et partagée

Parmi les priorités : redonner souffle à la liturgie. Les messes dominicales continueront de tourner dans les différents clochers, mais des messes en semaine viendront aussi rythmer la vie locale. Certaines communautés, comme Concots, se sont déjà engagées dans des célébrations de la Parole et des temps d’adoration eucharistique. « Ces initiatives sont des germes d’espérance », a souligné le Père Ferdinand.

Un comité de chant a également été constitué, pour enrichir le répertoire et favoriser la participation des fidèles.

Catéchèse et jeunes au cœur de la mission

Autre priorité affichée : la catéchèse. Une équipe de « papas et mamans catéchistes » est appelée à transmettre la foi aux enfants et à préparer les jeunes aux sacrements. L’aumônerie sera relancée, et le service de l’autel encouragé. « Les enfants sont les fleurs de notre Église », rappelait le curé d’Ars, une phrase que le Père Ferdinand a reprise à son compte.

Une Église proche des plus fragiles

La pastorale de la santé sera également renforcée. Une messe mensuelle à l’EHPAD de Limogne est prévue, ainsi que des visites régulières aux personnes malades ou isolées. « Visiter les malades est une œuvre de miséricorde. », a insisté le prêtre.

« Une paroisse, maison commune »

En conclusion, le Père Ferdinand a lancé un appel vibrant : « La paroisse n’est pas la propriété d’un prêtre ni de quelques-uns, mais la demeure de tous les baptisés. Ensemble, sous le souffle de l’Esprit, nous voulons être une Église qui prie, qui console, qui espère et qui annonce. »

À Limogne et dans les villages environnants, une page nouvelle s’écrit. Les clochers du Causse et des Vallées sont invités à redevenir des phares vivants, porteurs de fraternité, de communion et de foi.

Flavien