Saint AUBIN D'ANGERS
Dernière mise à jour : 1 juin 2020
Saint Aubin d’Angers Abbé de Tincillac puis évêque (✝ 550) Évêque et confesseur. Originaire de Bretagne, il fut d’abord abbé de Nantilly, près de Saumur. Il devint évêque d’Angers dont il est le patron céleste. Rayonnant de charité dans un monde barbare et cruel, il fut l’un des principaux promoteurs du troisième Concile d’Orléans, qui réforma l’Église franque avec une grande fermeté. Miracle de Saint Aubin d’Angers (Paris, BNF - daté de 1100 environ)Il sut se dresser devant l’injustice pour adoucir le sort des prisonniers et des malheureux. Il sut imposer le respect du mariage aux grands seigneurs qui, à l’époque mérovingienne, n’hésitaient pas à épouser leur sœur ou leur fille. Beaucoup d’évêques se taisaient par crainte. Il protesta et obtint gain de cause au Concile d’Orléans. Un internaute nous signale que Saint Aubin est originaire de la commune de Languidic, plus proche de Lorient que de Vannes. S’il était possible de connaître, parmi tant de vertus qu’il pratiqua dans sa vie nouvelle, quelle était sa vertu dominante, on dirait que ce fut la charité. Elle était, en effet, sans bornes pour les malheureux, pour les prisonniers, pour les malades, pour les pauvres, et souvent Dieu la récompensa par les plus frappants miracles. En voici un exemple : Le charitable pasteur se rendit un jour aux prisons de la ville pour en retirer une pauvre dame, poursuivie par ses créanciers. Devant le Saint, les gardiens s’écartent pour lui laisser passage ; un seul veut lui refuser obstinément l’entrée ; mais le Pontife souffle sur le visage de cet insolent, qui tombe mort à ses pieds ; puis il va délivrer la prisonnière et payer ses dettes. (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin) La collégiale de Guérande lui est dédiée, suite à l’apparition de saint Aubin, en cavalier blanc, qui mit en fuite les Normands. Notre ville garde une mémoire vivante de St Aubin avec l’épisode de l’invasion normande au Xe s. Prêts à capituler les guérandais invoquent St Aubin comme dernier secours. C’est ce que relate un des vitraux du XVIe... ici même, où St Aubin enverra un jeune cavalier blanc qui prendra la tête des troupes guérandaises, et mettra les normands en déroute... (Homélie du Père Bugel à l’occasion de la Saint Aubin) À Angers, vers 550, saint Aubin, évêque. D’une grande austérité, il stigmatisa avec énergie les mariages incestueux, fréquents chez les nobles, et promut le troisième concile d’Orléans pour la rénovation de l’Église en Gaule.
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