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Saint BEDE LE VENERABLE

Saint Bède le Vénérable Moine, Docteur de l’Église (✝ 735) On disait de lui : "C’est l’homme le plus savant de notre temps. Pourtant Bède n’est jamais sorti de son monastère anglais." C’était un petit orphelin de Wearmouth dans le Northumberland quand, à sept ans, on le confie à saint Benoît Biscop, abbé du monastère local. Le petit Bède trouve là sa vraie famille, la famille bénédictine. Quand il fut grand, l’abbé l’envoya fonder avec saint Ceolfrid l’abbaye-sœur de Jarrow. Il y demeura toute sa vie, réalisant en sa personne le modèle du moine bénédictin, partageant son temps entre le travail manuel (on dit de lui qu’il exerçait l’office de boulanger), l’étude et la prière. Son œuvre, qu’il appelle lui-même une compilation d’extraits des anciens (la bibliothèque de monastère était d’une richesse étonnante pour un nouveau monastère) est considérable : œuvres exégétiques, historiques, liturgiques, poétiques. Il fut le premier historien de l’Angleterre, des origines à l’année 731, et nul historien de l’Europe ne peut s’en passer. Il introduisit la connaissance des Pères latins dans ce pays et fut le premier auteur à s’être servi de l’anglais dans ses écrits. Son œuvre lui valut le surnom de vénérable. Sa mort fut humble et tranquille comme toute sa vie. La veille, il dictait encore, assis sur son lit, une traduction anglaise de l’évangile selon saint Jean. Au cours de l’audience générale du 18 février 2009, Benoît XVI a tracé un portrait de Bède le vénérable, un saint anglais né vers 672 en Northumbrie. A sept ans ses parents le confièrent à un monastère bénédictin où il fut éduqué. Saint Bède est considéré comme un des principaux érudits du haut moyen-âge. "Son enseignement et la célébrité de ses écrits lui acquirent l’amitié des principaux personnages de son temps, qui encouragèrent des travaux qui profitaient à tant de personnes". L’Ecriture, a rappelé le Pape, fut la source des réflexions théologiques de Bède qui voyait dans les évènements de l’Ancien comme du Nouveau Testament un chemin conduisant au Christ. Evoquant le premier Temple de Jérusalem, à la construction duquel prirent part des païens, en offrant les matériaux de prix et l’expérience de leurs maîtres, il a rappelé que les apôtres ont contribué à bâtir l’Eglise, qui a grandi ensuite grâce aux apports juifs, grecs et latins, puis grâce aux peuples comme les Celtes irlandais ou les Anglo-Saxons comme aimait à le souligner Bède. Puis le Saint-Père a cité certaines œuvres de Bède le vénérable comme sa Grande Chronique dont la chronologie servit de base à un calendrier universel, ou son Histoire ecclésiastique des peuples angles, qui fit de lui le père de l’historiographie anglaise. L’Eglise dont Bède fit le portrait se caractérisait par sa catholicité, sa fidélité à la tradition et son ouverture au monde, mais aussi par sa "recherche de l’unité dans la diversité..., par son apostolicité et sa romanité. C’est pourquoi Bède considéra-t-il capital de convaincre les diverses Eglises celtiques irlandaises et pictes de célébrer ensemble Pâques selon le calendrier romain". Bède fut aussi un "maître de premier ordre en théologie liturgique". Ses homélies habituèrent "les fidèles à célébrer dans la joie les mystères de la foi et de la vivre de manière cohérente dans l’attente de leur dévoilement final avec le retour du Seigneur... Grâce à un travail théologique intégrant Bible, liturgie et histoire, l’œuvre de Bède contient un message encore actuel pour les divers aspects de la vie chrétienne. Ainsi rappelle-t-il aux chercheurs leurs deux principaux devoirs, étudier les merveilles de la Parole de manière à les rendre attrayantes aux fidèles, et puis exposer les vérités dogmatiques hors de toute complication hérétique, en s’en tenant à la simplicité catholique qui est la vertu des petits et des humbles auxquels il plaît à Dieu de révéler les mystères du Royaume". Selon l’enseignement de Bède, les pasteurs "doivent se consacrer avant tout à la prédication, qui ne doit pas se limiter aux sermons mais recourir à la vie des saints et aux images religieuses, aux processions et aux pèlerinages". Les personnes consacrées doivent s’occuper de l’apostolat, "en collaborant à l’action pastorale des évêques en faveur des jeunes communautés et en s’engageant dans l’évangélisation". Pour le saint érudit le Christ attend "une Eglise active...qui défriche de nouveaux terrains de culture..., qui insère l’Evangile dans le tissu social et dans les institutions culturelles". Il encourageait aussi "les laïcs à l’assiduité dans la formation religieuse...et leur expliquait comment prier de manière constante...en faisant de leurs actions une offrande spirituelle en union avec le Christ". L’œuvre de Bède le vénérable, qui mourut en mai 735, contribua fortement à la construction de l’Europe chrétienne. (source : VIS 090218) Mémoire de saint Bède le Vénérable, prêtre et docteur de l’Église qui passa toute sa vie au service du Christ. Orphelin à l’âge de sept ans, il fut confié, au monastère de Wearmouth, à saint Benoît Biscop, puis par celui-ci à saint Céolfrid, au monastère de Jarrow en Northumbrie où il vécut comme moine tout le reste de sa vie, tout occupé à méditer et à commenter les saintes Écritures, à pratiquer avec soin l’observance régulière, à chanter chaque jour les louanges divines, trouvant son plaisir à apprendre, à enseigner et à écrire, jusqu’à sa mort en 735. Martyrologe romain

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