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Saint BRUNO DE QUERFURT


Saint Bruno de Querfurt Evêque de Querfurt, martyr (✝ 1009)

Il naquit vers 974 à Querfurt (Saxe, Allemagne N), de parents de haute lignée.

C’est à Magdeburg qu’il étudia, à l’école cathédrale, sous la direction de s.Adalbert (Vojtěch de Prague, v. 23 avril).

Ces deux précédents, familial et ecclésiastique, firent que Bruno fut bientôt chanoine de la cathédrale de Magdeburg.

Il fut donc invité à la cour impériale et devint le chapelain d’Otto III ; entre eux se serra un profonde amitié.

L’année du martyre de s.Adalbert (997), Bruno avait vingt-trois ans et il accompagna à Rome l’empereur qui voulait y faire un pèlerinage et bâtir là une église sur l’île Tiberina, en l’honneur du Martyr.

Bruno resta à Rome jusqu’en 1001 et y prit l’habit bénédictin à l’abbaye Saint-Boniface (où avait été moine s.Adalbert), puis rendit visite à s.Romuald (v. 19 juin) dans son ermitage proche de Ravenne.

Il se porta alors volontaire pour l’évangélisation de la Prusse, alors territoire de Pologne, sur la demande du roi Boleslas et, dans ce but, alla recevoir du pape sa mission : il fut nommé archevêque des Gentils, mais pas encore consacré. C’est peut-être alors qu’il prit le nom de Bonifatius, en souvenir de l’apôtre de la Germanie, s.Boniface (v. 5 juin).

L’Allemagne étant alors entrée en guerre avec la Pologne, il chercha à passer en Hongrie (1003-1004), sans grand succès, puis alla recevoir la consécration épiscopale à Magdeburg en 1004.

En 1007, Bruno repassa en Hongrie, puis en Russie du Sud, où il fit beaucoup de conversions. A partir de 1008, il gagna la Pologne. Il fit tous ses efforts pour apaiser la tension entre le nouvel empereur d’Allemagne, Henri II, et Boleslas, leur montrant combien il était pernicieux de s’affronter au moment où justement un missionnaire allemand cherchait à convertir cette région de Prusse. Les vues d’Henri II n’étaient que politiques, visant à unifier et pacifier toutes ces régions instables, mais sans penser qu’il pouvait atteindre le même but pacifique en s’unissant à Boleslas dans l’effort de celui-ci de convertir sa nation. Malgré cette erreur, Henri II fut canonisé (v. 13 juillet), et Boleslas sortit vainqueur de la situation, affermissant ainsi le royaume chrétien de Pologne.

Si ses interventions n’aboutirent pas, Bruno eut tout de même la joie de commencer l’évangélisation des Prussiens. C’est cette année-là qu’il écrivit une Passio sancti Alberti, ainsi qu’une autre Passio de cinq Martyrs tombés quelques années plus tôt, également en Pologne.

Bruno n’eut que le temps de semer le bon grain : sur l’ordre d’un prince païen de Ruthénie, on le fit mourir avec dix-huit Compagnons, le 9 mars 1009.

On ne connaît pas le nom de ces Compagnons

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