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Saint GOBERT D’ASPREMONT


Saint Gobert d’Aspremont Moine cistercien (✝ 1263)

Gobert VI d’Apremont ou d’Aspremont dit le Bienheureux est né vers 1190 et décédé à l’abbaye de Villers (Brabant, Belgique) le 20 août 1263, était un chevalier croisé, devenu moine cistercien à l’abbaye de Villers-en-Brabant.

Fils de Geoffroy Ier d’Aspremont, Seigneur d’Apremont [1] et de Dun et d’Elisabeth (Isabelle ou Isabeau) de Dampierre (et neveu du comte de Flandre, Guy de Dampierre) Gobert est élevé dans la tradition chevaleresque. Jeune chevalier, il se met au service du roi de France Louis VIII et participe à la croisade contre les Albigeois en 1226. Il suit ensuite l’empereur Frédéric II dans sa croisade en Palestine (6e croisade).

En 1221, il épouse Juliette de Rosoy, Dame de Chaumont dont il eu 14 enfants.

Revenu dans son pays il abandonne le métier des armes. A la mort de son épouse, il se retire à l’abbaye de Villers-en-Brabant (Belgique) et reçoit l’habit cistercien en 1237. Il est pour quelque temps ermite en Picardie. Il se distingue par une grande austérité de vie et une profonde dévotion pour la Vierge-Marie.

Il meurt le 20 août 1263 à l’abbaye de Villers où l’on peut encore voir son gisant.

Chronique des moines

"Nos Pères, dit le premier texte des Gesta sanctorum Villariensium, vers le début du 14ième siècle, nous ont affirmé que jadis la vie religieuse fut intense à Villers." Des religieux abandonnèrent leur monastère, attirés par la sainteté de l’abbaye, fondée vers 1146. Entrèrent également des nobles comme Gobert, autrefois comte et seigneur d’Aspremont. Si l’on en croit sa Vita, il aurait suivi à la croisade l’empereur Frédéric II. Arrivé en Orient, écoeuré par la politique antichrétienne du monarque, il l’abandonna, nous dit-on, et revint en Belgique.

Bien qu’il fût illettré, on le reçut parmi les Pères de choeur à Villers. Un jour, en chemin, il rencontra un pauvre ; c’était l’hiver et le malheureux implorait un vêtement. Gobert ne pouvait lui donner des habits qui appartenaient à la communauté ; il eut l’idée d’enlever presque toutes ses hardes et de continuer son chemin transi, pour compatir aux souffrances des membres glacés de Jésus-Christ (Martène, Thesaurus novus anecdot., t.3, col. 1328 ; Acta sanct., n. 71, p. 390 E). Pour rendre service aux moines de Gembloux, il voulut parler à la duchesse de Brabant qui les molestait. En route, il tomba de cheval et fut relevé la figure en sang. Néanmoins il tint à se présenter ainsi à la duchesse, qui, très émue de cet accident, lui accorda tout ce qu’il demandait. Gobert ne survécut pas longtemps à ce choc et mourut pour la fête de saint Bernard (1263) ; il avait été un parfait chevalier du Christ, simple et loyal. Il fut inhumé non pas au cimetière des moines, mais en un tombeau de marbre encastré dans le mur du cloître.

D’après un moine de Cambron, les religieux faisaient au passage une inclination devant cette tombe comme devant une image sacrée. Nous avons une longue épitaphe en vers latins où l’on dit à Gobert : "Illustre confesseur du Seigneur, miroir des moines, maintenant sois intercesseur pour les péchés des peuples... Sauve-nous, confesseur, à l’heure de la mort..." Le "Menologium cistercienne" compilé par Henriquez rapporte une antienne et une oraison en l’honneur du bienheureux, qui remonteraient aux environs de l’an 1300. Raissius déclare (1628) que Gobert était invoqué dans les litanies publiques..

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