Sainte CLELIA
SAINTE CLELIA BARBIERIFondatrice des sœurs Minimes de Notre-Dame des Douleurs
Clélia naît à Le Budrie de San Giovanni in Persiceto, près de Bologne, au nord de l’Italie, le 13 février 1847. Orpheline de père à l’age de huit ans, elle connaît toute jeune la misère. Elle ne peut même pas achever son instruction élémentaire. Douée d’une sensibilité religieuses précoce, elle s’engage très tôt au service de Dieu et du prochain, en enseignant le catéchisme et en venant en aide aux pauvres. Le 1er mai 1868, à 21 ans, riche de sa foi bien que privée de ressources, elle réunit autour d’elle trois compagnes dans une maison prés de l’église paroissiale. Ainsi apparaît une nouvelle famille religieuse qui s’occupe d’éduquer la jeunesse et d’assister les laissés-pour-compte. A Peine deux ans plus tard, le 13 juillet 1870, elle meurt, atteinte de tuberculose. C’est Paul VI qui la béatifie le 27 octobre 1868, et canonisé en 2001.DIEU CHOISIT CE QU’IL Y A DE FAIBLE DANS LE MONDE Clelia naquit au village de Le Budrie, au diocèse de Bologne, le 13 février 1847, de Giuseppe Barbieri et de Giacinta Nanetti, des parents profondément chrétiens. Par le travail de leurs mains, ses parents et ses proches gagnaient juste de quoi vivre pauvrement. Du fait de leur grande misère, ils étaient souvent malades. A 8 ans, Clélia perdit son père, victime du choléra.Toute enfant, elle apprit de sa mère, non seulement à coudre et à filer la laine, mais surtout à aimer Dieu et à vivre saintement. Bien des fois elle demanda à sa mère : "Parle-moi de Dieu" ou bien "Que dois-je faire pour être une sainte ?". Elle allait souvent prier à l’ église et avec ardeur apprenait le catéchisme. Elle était d’une nature paisible et douce et d’une extraordinaire transparence d’âme. Si elle tissait du chanvre en mettant beaucoup de soin à son travail et si sa mère lui disait de se hâter, elle répondait : "Mère, nous recevons un salaire pour ce travail, il faut le faire soigneusement". Elle alimentait son âme et son esprit de lectures spirituelles : surtout la "Pratiquede. l’amour de Jésus Christ", de saint Alphonse de Ligouri, et la "Philotée" de Giuseppe Riva. Don Gaétan Guidi, curé de Le Budrie, fut pour elle un père spirituel remarquable, dont les conseils lui firent faire de grands progrès dans l’amour de Dieu et la perfection chrétienne. Encouragée par cet homme de Dieu et poussée par sa nature généreuse elle désira se donner toute entière au service de Dieu et au bien de ses frères. C’est pourquoi, avec d’autres jeunes filles du village, elle se dépensa à aider les pauvres et à enseigner le catéchisme aux enfants. Le dimanche, après les vêpres, elle rencontrait trois compagnes et, ensemble, elles parlaient de Dieu. Peu à peu, se forma en elle le projet de vivre ensemble. "Nous sommes si pauvres, disait Clélia, qu’on ne nous acceptera dans aucun site. Réunissons-nous donc et vivons er commun pour ne nous occuper que de Dieu et du prochain". Ainsi, le 1er mai 1868, ces quatre jeunes filles, ne comptant que sur Dieu, vinrent habiter ensemble dans une pauvre maison, appelée communément la "Maison ou maitre". Là, elles fondèrent une maison d’accueil normée l’ "ermitage de La Budrie", que l’on considère à bon droit comme le berceau de la Congrégation des Minimes de Notre Dame des Douleurs. Leur but fut d’abord d’accueillir de petites filles abandonnées ou négligées de leurs parents, de leur donner une éducation morale et de les former aux travaux féminins. Peu après, lors d’une retraite, Clélia rédigea une règle de vie commune, basée sur l’oraison, le sacrifice, le travail et la charité. Le groupe des sœurs choisit pour patronne Notre Dame des Douleurs dont le culte était répandu dans le diocèse de Bologne par les frères Serviteurs de Marie, et pour patron saint François de Paule, le plus petit parmi les plus petits serviteurs de Dieu, don t elles imploraient le secours dans toutes leurs difficultés. A la tète du petit groupe, Gaetano Guidi plaça Clélia que Dieu favorisait de grâces surnaturelles, comme en témoigne l’écrit que nous possédons, rédigé de sa main, une lettre à "Jésus, le doux Époux". Tandis que l’ âme de forte trempe de Clélia progressait sur le chemin de la sainteté, les premiers symptômes de phtisie apparurent dans son corps affaibli. Elle resta alitée pendant sept mois, jusqu’au 13 juillet 1870 où, après avoir prononcé ces derniers mots : "Courage ! je vais au ciel mais je serai toujours avec vous et ne vous abandonnerai jamais", elle s’endormit dans le Seigneur. Au premier anniversaire de sa mort, ses compagnes étaient réunies pour prier dans sa chambre. On entendit une voix qui se mêlait aux prières des sœurs. Tous les assistants y reconnurent celle de Clélia qui réalisait ainsi sa promesse. Du petit groupe réuni au village de Le Budrie a pris naissance la Congrégation des Minimes de Notre Dame des Douleurs. Paul VI a béatifié Clélia en 1968. Son corps est pieusement conservé dans l’ oratoire de la première maison de la Congrégation. Oraison. Dieu qui assistes et élèves les humbles de cœur, para la sainte Clélia, tu as fait naître dans l’Eglise une nouvelle famille religieuse ; nous t’en prions : accorde-nous de servir dans l’humilité sur la terre afin de prendre place à la table de ton Royaume.
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