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Sainte SOPHIE DE ROME


Sainte Sophie ou Sainte Sophie de Rome, est une martyre chrétienne suppliciée à Rome vers 137.

Issue d’une riche famille romaine, elle éleva ses trois filles dans la religion du Christ et la crainte de Dieu. Les noms grecs de ses trois filles, Pistis, Elpis et Agapi ont été traduits en français et en russe : ce sont respectivement Foi (ou Véra), Espérance (ou Nadège) et Agapé (Charité).

À Rome, sainte Sophie visitait les églises chaque dimanche et gagnait une multitude de femmes au christianisme. Selon la légende les jeunes filles et leur mère furent capturées, vers 137, par les troupes de l’empereur, aux oreilles duquel était parvenue la renommée de leur piété et de leur vertu. Émerveillé par la beauté des enfants, l’empereur Hadrien voulut les adopter mais elles et leur mère refusèrent. Stupéfait de constater leur fermeté dans la foi malgré leur jeune âge, l’empereur fit comparaître les filles séparément, pensant que c’était par émulation mutuelle qu’elles osaient ainsi lui tenir tête. Rendu furieux par leurs réponses et leur refus de renoncer à leur religion, l’empereur décida de les mettre à mort. Sophie encouragea ses trois filles — Foi, Espérance et Charité — durant leur supplice et mourut la dernière. es Saintes Martyres vivaient en Italie sous le règne d’Hadrien (117-138). Elles étaient originaires d’une riche et pieuse famille, et leur mère Sophie les élevait dans la foi, l’espérance et la charité, dont elle leur avait donné les noms. Un jour qu’elles s’étaient rendu à Rome, les jeunes filles et leur mère furent capturées par les troupes de l’empereur, aux oreilles duquel était parvenue la renommée de leur piété et de leur vertu. Stupéfait de constater leur fermeté dans la foi malgré leur jeune âge, l’empereur les fit comparaître séparément, pensant que c’était par émulation mutuelle qu’elles osaient ainsi lui tenir tête.

Pistis, qui était âgée de douze ans, fut la première à paraître devant le tyran. A ses flatteries, elle répondit audacieusement, condamnant son impiété et ses vaines machinations envers les Chrétiens. Furieux, l’empereur fit mettre à nue la jeune fille et la fit flageller sans pitié. On lui arracha ensuite les seins, d’où sortit du lait au lieu de sang. Les autres tortures qu’il fit subir à la Sainte restèrent sans effet, protégée qu’elle était par le puissance de Dieu. Enfin, c’est encouragée par sa mère à supporter avec joie la mort qui devait l’unir au Christ, qu’elle eut la tête tranchée.

L’empereur fit ensuite venir Elpis, qui était âgée de dix ans. Tout aussi ferme pour confesser le Christ que sa soeur, elle fut flagellée puis jetée dans une fournaise ardente qui s’éteignit à son contact : tant l’amour de Dieu qui était en elle était plus brûlant que toute flamme sensible. Après bien d’autres inutiles tortures, elle mourut, elle aussi, par le glaive, en rendant grâce à Dieu.

Hadrien, dont la colère tournait à la folie, fit venir la troisième soeur, Agapée, qui n’était âgée que de neuf ans. Mais il trouva chez l’enfant la même fermeté virile que chez ses soeurs. Il la fit suspendre à un gibet et entraver si étroitement que ses membres se rompaient sous les liens. Jetée dans une fournaise, elle fut elle aussi délivrée par un Ange, et eut la tête tranchée. Leur mère, Sophie, exultant spirituellement de voir ses filles rejoindre si glorieusement les demeures des Saints, mais accablée par la douleur humaine, rendit quelques jours plus tard son âme à Dieu, sur le tombeau de ses filles.

La métaphore est évidente : c’est la Sagesse divine qui engendre dans le cœur des chrétiens les trois vertus théologales que sont la foi, l’espérance et la charité.

Ce témoignage connut une grande popularité à Rome au IIe siècle mais le culte de Sophie n’y est attesté qu’à partir du VIe siècle.

Personnification de la sagesse divine et du Christ plus particulièrement, Sophie a été l’objet d’une immense vénération à Byzance et dans le monde slave. L’empereur byzantin Justinien a donné ce même nom à la plus belle église de Constantinople, qu’il a fait construire : Sainte-Sophie (VIIe siècle) en la plaçant, non pas sous son vocable, mais sous celui du saint Sauveur, le Christ, Sagesse de Dieu.

En Occident, Sainte Sophie a l’allure austère d’une matrone et est coiffée d’une triple couronne. Elle trône, entourée de ses trois filles qui portent les instruments de leur martyre (voir triptyque, vers 1460, musée de Varsovie). Au XVe siècle, Sophie, comme une Vierge de Miséricorde, abrite ses filles sous les plis de son manteau (groupe en bois polychrome, église d’Eschau, près de Strasbourg). Le culte de Sainte Sophie et de sa fille Sainte Foi a été très vivace en Alsace.

Certaines de ses reliques furent apportées par Remigius de Strasbourg au couvent 777 d’Eschau. Le pape Serge II fit transférer le reste de ses reliques, vers 845, dans la basilique San Martino ai Monti.

Sainte Sophie de Rome est commémorée le 25 mai et elle était invoquée contre les gels tardifs. Elle était appelée en Allemagne "Die kalte Sophie" ("Sophie la froide")

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