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Vaylats

Les clochers de la paroisse

OUVERTE DE 9H A 18H

Difficile d’établir l’ histoire d’ un si petit village, qui a subi les subresauts de l’histoire. L’étymologie ne donne pas une indication convaicante... Vaylats venant de l’ adjectif occitan "Baïlat" (donné) cette étymologie pourrait être vraie mais le systhème féodal fonctionne de la même façon dans tout l’Occident. Il n’y a aucun fait marquant qui ait influencé l’histoire de la région, dans l’histoire du Quercy, comme d’ailleurs dans tous les villages environnants.
Les habitants ont travaillé ces terres depuis des temps très éloignés, peut-être deux ou trois siècles avant J-C comme l’ attestent des restes gallo-romains. On a retrouvé les traces d’un oppidum, qui pourrait être celui d’Uxellodunum, le dernier bastion gaulois à résister contre César. Les guerres surtout la guerre de Cent Ans au XIVe siècle et les guerres de religion au XVIe siècle ont ruiné ces régions agricoles.

Aucun seigneur ne porte le nom de Vaylats ; toutefois dans l’histoire de Lacoste, on trouve au XIIIe siècle le nom de Guilhem de Vaylats. La paroisse de Vaylats est une annexe du prieuré de Bach à la Révolution française. La famille de Godaille possède une partie des terres ; la seigneurie était, semble-t-il, la dot de sa femme.
A la veille de la révolution, son descendant, le marquis de Cieurac, habite Montauban dont il devient le maire. Mais il est arrêté en 1790, mis en prison par le parti révolutionnaire. Il est envoyé à Paris avec un convoi de prisonniers. Jugé coupable, il est envoyé à l’échafaud. Ses biens confisqués seront vendus comme biens nationaux.
Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y avait quatre foires à Vaylats : En février, en mars (fiero de lo cebo), la veille de la fête du village qui a lieu le premier dimanche d’août ( foire des vignerons), et une quatrième (?) Le bureau de poste n’existe plus depuis quelques années ; le village dépendant de la poste de Lalbenque. L’église est dirigée par un prêtre ; il est aussi l’aumônier des religieuses qui se trouvent au couvent. L‘école a été fermée il y a une dizaine d’années.
La population a beaucoup changé au cours des siècles. Le peuplement est sans doute très ancien. On peut noter, 900 habitants à la fin du XIXe siècle et seulement 150 au dernier recensement.

PERSONNE RELAIS
COUVENT DES FILLES DE JÉSUS

- Abbé André Conte, 05 65 30 65 53

05 65 31 63 51

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