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Mot du père Franz - Messes du 04 au 18 février

« Je le veux, sois purifié  » : quelle belle parole efficace de Jésus pour ce dimanche de la santé du 11 février ! Efficace pour cet homme qui se trouve guérit de sa maladie, efficace aujourd’hui pour celui qui ose présenter à Jésus les impuretés de son âme !

Des malades, des infirmes, c’est l’entourage familier de Jésus dans les Evangiles, des personnes qui subissent des nuits de cauchemars, des vies à bout de souffle… C’est l’humanité selon Job, la faiblesse des plus faibles que rencontre St Paul, le monde tel que l’évoque les trois lectures du 04 février… C’est le monde tel que Jésus le découvre quand il y fait ses débuts, ce monde auquel il vient apporter le salut de Dieu.

Mis en présence de la souffrance humaine, Jésus ne peut pas retenir sa miséricorde, qui est son être même puisque Dieu est Amour. En quelques versets, nous voyons le Christ mettre en œuvre tous les moyens dont il dispose pour combattre le mal : la guérison des malades, la délivrance des possédés, la prière dans la solitude, la proclamation de la Bonne Nouvelle… Oui, Jésus se bat sur tous les fronts à la fois, car en Jésus, c’est le Père qui se révèle : et il se révèle un Dieu d’Amour, un Dieu de vie et non de mort, un Dieu qui lutte avec nous contre tout ce qui nous fait du mal, qui essaie de nous tuer intérieurement.

Si le mal garde son mystère, Jésus ne cherche pas à l’expliquer : il se contente de se rapprocher de nous, si nous nous confessons être malades, si nous consentons à le laisser s’approcher et nous rejoindre dans nos épreuves. Il nous rejoint tout en nous demandant d’être acteurs de nos vies : pas sans toi, mon ami !

Oserons-nous poser cette parole : « si tu le veux, purifie-moi  », c’est-à-dire accepter de nous reconnaitre malade parmi les malades, en ce jour de la santé ? Ainsi, la purification, à la suite de celle de Jésus au Temple –que nous avons célébré au convent de Vaylats ce 02 février-, ne sera plus un code de morale bien accompli, mais juste un regard qui balbutie un amour sincère. Suis-je capable de regarder Jésus en face avec amour,sans ombre ni trouble au visagecomme dit le psaume, et accueillir ce même regard de Sa part sur moi ?

Si oui, la demande « purifie-moi » sera déjà un début de guérison, dans un échange de regard dans la confiance et l’abandon ! Seigneur, viens visiter ce qui n’est pas pur en moi, alors je saurai que tu m’as rendu à la vie comme ce lépreux ! Aide moi à oser la vie et le bonheur, je sais que je ne le regretterai pas !

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