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Mot du père Franz - Messes du 15 août au 02 septembre

Nous sommes faits pour la joie ! Pas une joie passagère, mais une joie venue du Ciel, une joie reçue de l’Esprit Saint (« les fruits de l’Esprit sont amour, joie et paix »). Au jour de la naissance au ciel de Marie, lors de l’Assomption, il est naturel que la joie soit omniprésente.

Oui, en ce mois de Marie, la joie est au rendez-vous ! Joie de Jean qui tressaille dans le sein de sa mère ; joie de Marie qui exulte, joie d’Elizabeth devant sa cousine qui vient la visiter ; joie de la rencontre, joie du partage, joie de l’accueil… joie démesurée de deux personnes qui croient à la Parole du Seigneur. Ce qui leur avait été annoncé par les Anges ne sont plus promesse mais accomplissement : A Dieu tout est possible ! Magnificat !

En cette période où nous sommes invités à accueillir –accueillir les membres éloignés de nos familles, de nos amis, accueil des touristes, des pèlerins, des résidences secondaires qui s’ouvrent pour quelques temps-, l’Assomption devient une Ecole de l’accueil : Marie nous invite à nous laisser visiter à la manière d’Elizabeth (même si, comme Marie, la personne peut rester… 6 mois !!). Nous laisser visiter par Marie –qui porte Jésus Christ en elle, avec elle- c’est nous mettre à son écoute, à contempler au travers de son regard et de sa vie, de son humilité, la vie du Christ lui-même. Nous laisser visiter par Marie, c’est nous laisser visiter par Dieu lui-même. Accueillir les personnes en ce temps estival, c’est voir en mon frère la présence du Seigneur et accueillir mon prochain comme j’accueillerai le Bon Dieu. St Benoît demande à ses moines d’accueillir chaque visiteur au monastère comme une visite du Christ.

Sans toujours savoir où elle allait, sans toujours comprendre les desseins de Dieu, Marie a dit oui à l’ange. Elle a dit oui à la volonté de Dieu, et sa parole, elle ne l’a jamais reprise quoi qu’il en coûte. Certes, Siméon lui avait annoncé qu’une épée transpercerait son cœur –et la Piéta nous le montre avec force, mais elle est restée fidèle, Mère au pied de la Croix.

Au pied de la Croix, Marie ouvre l’âge de la foi, Marie devient présence éternelle pour chaque personne qui vit un chemin de croix personnel. A nous d’apprendre à tourner notre regard vers Marie. Il est bien écrit « Jésus posant son regard sur son Fils, lui dit : Mère voici ton fils ».

Toi mon frère, ma sœur, qui souffre en ton humanité, Marie n’attend qu’une chose de nous, afin de respecter ta liberté : que tu tournes ton regard vers elle. Alors, elle pourra te prendre dans ses bras, elle pourra t’offrir le plus doux des sourires, des chaleurs du cœur. Elle ne t’enlèvera pas ton chemin de croix –elle n’a pas empêché son fils de souffrir et de mourir-, mais elle a été présence auprès de lui : elle a reçu le premier souffle de vie de Jésus à Noël, elle reçoit le dernier soupir de son Fils sur la croix. Seule Marie est allée jusqu’au bout de l’amour ! Elle désire faire pareil pour chacun de nous : ne l’entends-tu pas t’appeler… toi, mon fils, ma fille, je t’aime et je t’aimerai toujours. Viens à moi, toi qui peine sous le poids du fardeau, mon Fils te procurera du repos !

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