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Mot du père Franz - Du 23 juillet au 11 août 2022

Au cœur du mois d’août, nous célébrons une Dame ! Et quelle dame : la Vierge Marie ! En guise de méditation, j’aimerai vous partager ce que j’aimerai entendre dans mon cœur. Oui, laissons-lui la parole !

« Mes petits, mes enfants, vous dites que je suis Mère de Dieu et Mère des hommes. Comme vous avez raison ! Mais ne voyez-vous pas qu’en considérant que je suis la seule à avoir reçu gratuitement la vie éternelle de bonheur… vous m’enfermez dans la solitude ? Vous voulez m’honorez, mais vous faites de moi la plus malheureuse des femmes de la terre ! Quelle maman, en effet, ne voudrait pas que chacun de ses enfants ne réussisse autant –voire plus- qu’elle ?

Quelle mère digne de ce nom pourrait se résigner à rester au ciel si un seul de ses enfants reste dans la peine ou ne peut pas la rejoindre ? Toute mère irait chercher son enfant où qu’il soit pour être pour toujours avec lui ! Quelle maman n’a pas d’autant plus le souci d’un de ses enfants qu’elle voit plongé dans le malheur ? Il y a une manière de m’honorer qui ferait ainsi de moi la pire des mamans que la terre ait portée !

Vous dites aussi que je suis la seule parmi nous, à part Jésus, à n’avoir jamais commis aucun péché. Et vous avez raison. Mais vous oubliez une chose : je n’y suis absolument pour rien ! C’est un cadeau gratuit du Seigneur, comme il vous offre gratuitement la vie éternelle de bonheur ! Dans ma vie terrestre, je n’ai rien accompli de prodigieux. J’ai juste fait confiance : « qu’il en soit fait selon ta parole ».

Combien de générations m’ont précédées et m’ont portées sans le moindre mérite de ma part ? Pour que, avant même ma naissance, je sois sans péché ! Vous ignorez presque tout de ma vie. Notre Père du Ciel a voulu qu’elle vous demeure cachée, sauf… ce bonheur de croire que ma cousine Elizabeth vous a partagé aujourd’hui en chantant : heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des promesses de bonheur qui lui furent dites de la part du Seigneur ». Elle vous a offert la première béatitude de l’Evangile ! Tout vous demeure caché de ma vie à Nazareth parce que la seule chose qui compte dans ma vie, ce n’est pas moi, Marie… mais c’est ce bonheur de croire que le bonheur est possible même dans les jours les plus obscurs et que Dieu « se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa descendance à jamais ». C’est-à-dire pour toute l’humanité !

Oui, mon seul mérite est d’avoir cru que seule, je ne pouvais rien, mais que le Seigneur pouvait tout pour moi. Tout pour nous. Il pouvait même passer par cette petite fille que j’étais, et dont personne n’avait entendu parler, pour mettre au monde son propre fils ! La seule chose qui vous soit demandé, c’est de croire que « Dieu se souvient toujours de son amour ». Car chacun de vous, vous êtes son « amour ». Alors… si vous considérez que le fait d’être sans péché soit un privilège unique au monde, sachez que de se reconnaître pécheur est un aussi grand privilège que le mien… Et que ce privilège, je ne l’ai pas : vous avez une richesse de plus que je ne possède pas, mes enfants !

N’oubliez pas que sur la croix, il n’a pas dit que j’allais au Paradis, mais au Bon Larron, un pécheur notoire : « aujourd’hui tu seras avec moi au Paradis ». Si, à vos yeux, j’ai le privilège d’être sans péché : sachez, qu’à mon cœur, vous avez le privilège d’être du côté des pécheurs ! En harmonie avec la petite Thérèse de Lisieux, j’aimerai vous redire avec force « que tout péché n’est qu’une goutte d’eau dans un océan d’amour ».

Vivez vos vies, mais en ayant toujours dans le cœur de vous préparer « maintenant et à l’heure de votre mort » à ce jour où, devant mon Fils, vous arriverez les mains vides. Alors, en ce jour, n’ayez qu’un seul petit mot –le même que le mien : « oui » ! Oui à votre bonheur, au bonheur de chacun et de tous ! Je vous aime, mes enfants ».

+Franz


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