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Saint FLORIAN


Saint Florian Martyr à Lorsch (✝ 304)

Florian de Lorch (ou de Lorsch), est un saint mort martyr en 304. Il a été canonisé en l’an 1138 par le pape Lucien III. Origine du nom :

Florianus en latin, a comme racine le substantif flos, floris (la fleur) ou encore l’adjectif florus qui signifie florissant et donc magnifique, brillant, splendide. Florian veut donc dire celui qui resplendit, qui est brillant, magnifique.

Biographie :

Florian est né vers l’an 250 à Cannabiaca (actuellement Zeiselmauer, située à 25 km de Vienne dans l’état de Basse-Autriche). Ancien légionnaire romain, il occupait un haut poste de « chef de service du gouverneur » au sein de l’administration de l’armée impériale dans la région d’Ovilava du Noricum (actuellement Krems).

En plein contexte de persécutions des chrétiens, suite au 4° édit de l’empereur romain Dioclétien (284-305) publié en février-mars 304, texte concernant les soldats de l’armée romaine qui ont embrassée la foi chrétienne. Une sorte « d’épuration militaire » de la légion, que Florian aura à subir. Les Romains qui luttaient contre l’expansion du christianisme, envoyèrent alors le consul (ou gouverneur) Aquilinus (Aquilien) à Lauriacum (aujourd’hui Enns en Autriche) pour accélérer la persécution. 40 chrétiens avaient été faits emprisonnés pour ne pas avoir renié leur foi chrétienne et refusé de sacrifier aux dieux païens. Lorsque Florian apprit l’existence de ces arrestations contre ses anciens collègues, sur ordre du préfet Aquilinus, il se décida à sortir de sa réserve et de se rendre à Lauriacum, où ses camarades étaient détenus afin de les réconforter.

Aquilinus proposa à Florian, à son tour, d’offrir un sacrifice à une divinité romaine et Florian, qui était chrétien jusqu’ici en secret, refusa. Il fut arrêté à Lorch en Carinthie autrichienne et sera jugé sommairement. Après avoir était longuement battu et torturé avec des coups de gourdins et de barres de fer…, l’escorte conduisit alors le condamné à mort jusqu‘au pont sur la rivière. Pendant tout le trajet, Florian rayonnait d’une grande joie intérieure suscitée par l’espérance de la vie éternelle promise par Dieu à ceux qui l’aiment ; il était comme quelqu’un qu’on conduit tranquillement au bain ; il fût jeté du haut d’un pont dans la rivière d’Enns avec une grosse pierre attachée autour de son cou, et tandis qu’il disparaissant dans le courant, ses yeux se rompirent et il devint aveugle, pour finir mort noyé en l’an 304.

Plus tard après sa mort, le corps du vétéran romain apparut en songe à une pieuse veuve nommée Valeria (Valérie) où elle vit Florian lui demandant de l’enterrer décemment sur sa propriété. Son corps a alors été inhumé à l’abbaye de saint-Florian près de Linz (Pologne). Sa dépouille mortelle a ensuite été transférée et il repose aujourd’hui à Cracovie en Pologne.

Autres éléments biographiques :

Florian était aussi responsable des brigades de pompiers. Il éteignait les incendies et sauvait des vies, il sauva même une église incendiée à l’aide d’une simple cruche d’eau, ce qui explique pourquoi : il est souvent représenté en compagnie d’un ange qui déverse de l’eau sur un brasier.

D’autres sources indiquent que saint-Florian était le frère de saint-Florent d’Anjou. Les deux frères ont grandi ensemble sur les rives du Danube. Après avoir été condamnés à mort par le préfet Aquilinus, Florent est sauvé miraculeusement, il part et laisse son frère à son martyre après lui avoir dit un dernier au revoir.

Fête :

Saint-Florian est fêté le 4 mai (en saint Sylvain dans le calendrier Julien et non présent dans le calendrier Grégorien). Patronage :

Saint patron, protecteur de l’Autriche et de la Pologne. Grâce à son courage, il est devenu le patron de tous ceux qui ont à faire avec le feu : pompiers, ramoneurs, charbonniers, boulangers, brasseurs, vignerons, distillateurs, forgerons, potiers, potiers d’étain, tonneliers, savonniers…

Son nom est invoqué contre les noyades, les inondations et les tempêtes, mais aussi en cas de brûlures, contre les incendies, la sécheresse et l’aridité des champs. Il est également sollicité pour apporter une aide en cas de conflit armé. Culte :

Saint Florian est le premier martyr et saint autrichien canonisé. De nombreuses églises lui sont dédiées, non seulement en Autriche, et plus particulièrement dans le Tyrol, mais aussi en Bavière et en Bohême ou encore en Italie du Nord. Son effigie est présente également sur les façades des maisons et dans l’espace public, sous forme de peintures et de statues.

Le culte de saint Florian s’est développé au Moyen Age, car ce saint était l’exemple typique pour les chrétiens vivant dans des périodes troubles et difficiles : l’exemple de celui qui reconnaît sa foi malgré les dangers, de celui qui va vers la mort avec courage et détermination.

Florian devint alors celui qu’on invoquait pour avoir une bonne mort : il devait éteindre le brasier intérieur allumé par le fardeau des péchés et d’une mauvaise conscience, et apporter aux âmes exposées au feu de l’Enfer, réconfort et secours.

Il donnait aussi l’exemple du soldat fidèle, consciencieux et courageux.

Depuis le 12° siècle, il est vénéré en Pologne et en Hongrie depuis le 15° siècle. Depuis 1971, il est le principal patron du diocèse de Linz. Et depuis 2004 il est à côté du margrave Léopold d’Autriche, le patron officiel de l’état fédéral de Haute-Autriche.

Contrairement aux pompiers français qui ont pris Sainte-Barbe comme patronne (fêtée le 4 décembre), les pompiers allemands et autrichiens (les Florianijünger, disciples de Florian), puis américains (les fameux Firefighter) vouent un vrai culte à saint-Florian. Certains lui érigent même des statues dans leurs casernes, organisent une Florianimesse le 4 mai et y assistent en tenue de sortie.

Quelques citations de saint-Florian face à l’administration païenne de l’armée romaine :

« Si vous cherchez des chrétiens, arrêtez-moi et conduisez-moi au gouverneur, car je suis chrétien et je le reconnais publiquement. »

« Déjà, lorsque j’étais à l’armée, J’honorais en cachette mon Dieu, c’est pourquoi le diable ne peut plus me reprendre en son pouvoir. »

« Tu peux me faire autant de mal que tu veux, car tu as le pouvoir sur mon corps, et cela je te l’ai déjà accordé. Si tu veux être sûr que je ne crains pas tes tortures, alors allume un bûcher et au nom de mon Dieu j’y monterai. »

Prières de saint-Florian et prières vouées à saint-Florian :

« Mon Seigneur et mon Dieu, j’ai toujours placé ma confiance en Vous et je ne peux Vous renier maintenant, bien au contraire, je suis à Votre service et je Vous offre un sacrifice de louanges. Que Votre main droite me protège, car Votre nom est béni dans le ciel et sur la terre.

Seigneur, donnez-moi la force d’endurer les souffrances, acceptez-moi parmi vos saints combattants, ceux qui se sont convertis avant moi et qui ont pris parti pour Vous. Seigneur, revêtez-moi de l’habit immaculé de Votre puissance et fortifiez Votre esprit en moi. »

« Je sacrifie à mon Seigneur et Dieu, Jésus-Christ, Lui qui m’a jugé digne de me conduire jusqu’à cet instant et jusqu’à cette exultation dans laquelle je me trouve en ce moment. »

« Seigneur Jésus, je remets mon esprit entre Vos mains. »

* * *

« Saint Florian, chassez le vent vers là-bas. »

« Il y a le feu, Saint Florian, aujourd’hui, à l’entour : Vous êtes la personne idéale pour le détourner. Dans les maisons et dans les cœurs, Allumez vite, très vite, les feux de la paix. »

(Prière en cas de guerre)

« Saint Florian, protégez énergiquement. Les fûts remplis. Versez du feu dans le jus de raisin. Et éloignez l’eau. »

Cantique d’Annette Thomas :

« Bon saint Florian, Nous vous prions avec ferveur, protégez-nous, des inondations et des incendies, si dans nos cœurs brûle le feu, de fautes graves et de péchés, éteignez-le et aidez-nous, pour que Dieu nous accorde Sa grâce, quand notre dernière heure viendra, faites en sorte que notre cœur, se consume dans l’amour, du Père miséricordieux, pour qu’Il nous accorde le repos éternel. »

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